Le 30 juin dernier, le GAMP a été reçu par le Parlement francophone bruxellois pour parler de bonnes pratiques en matière d’autisme et de l’intérêt du dépistage précoce.
Dans le cadre de la Résolution pour la prise en charge de l’autisme, le Parlement a organisé différentes auditions pour entendre les experts du secteur. A cette occasion, Cinzia AGONI (porte-parole du GAMP et présidente d’Inforautisme) était invitée afin de rappeler aux députés les demandes des familles, à savoir :
- L’urgence de favoriser le dépistage précoce et d’ouvrir des services de stimulation intensive.
- Une grande demande d’accompagnement, de conseils, de formation et de guidance parentale.
- La formation de professionnels aux bonnes pratiques (logopèdes, thérapeutes comportementaux, kiné) pour aider à la communication et aux apprentissages de base (propreté, alimentation, etc.), ce afin d’éviter au maximum le sur-handicap éducatif.
- Favoriser l’ouverture d’écoles inclusives.
- Pallier au cruel manque de places d’accueil pour tous les âges (de trop longues listes d’attente laissent les parents dans l’expectative).
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Le GAMP a rappelé aux députés les bonnes pratiques d’intervention recommandées en Belgique (interventions recommandées par le KCE et le CSS)
- Interventions psycho-sociales (comportementales, de développement et éducatives, ABA).
- PECS (Picture Exchange Communication System).
- PPI Projet Personnel d’Intervention.
- Implication parentale.
Tout en rappelant que les pratiques d’interventions non consensuelles sont les approches psychanalytiques et l’approche de psychothérapie institutionnelle, encore fort présentes dans la partie francophone du pays.
Réécoutez les auditions :
Audition 1
Audition 2
Audition 3
